Il n’existe pas de centre unique de la mémoire dans le cerveau. Il existe plusieurs formes de mémoire et donc plusieurs formes d’oubli. Les mémoires font appel à des réseaux d’informations différents, tous associés à des différentes fonctions du cerveau.
Le processus de perte de mémoire se fait des événements les plus récents aux plus anciens. La période de 10 à 30 ans est généralement la plus marquée chez l’être humain car elle est riche en événements significatifs et en apprentissages. C’est souvent dans cette période de vie que les personnes atteintes se retrouvent. Il existe plusieurs types de mémoires.
Il est fréquent que la personne atteinte glisse vers le passé et vive sa réalité quotidienne à travers les souvenirs auxquels elle a encore accès.
Elle concerne ce qui vient de se produire et permet de mémoriser temporairement ces informations. Elle est la première mémoire à être affectée par la maladie : il devient difficile de fabriquer de nouveaux souvenirs et donc de raconter ce qu’il vient de se passer.
C’est la mémoire des mouvements et des automatismes gestuels. Elle concerne les savoir-faire et est implicite. Altérée plus tardivement par la maladie, elle permet aux proches de s’appuyer sur les mécanismes et habitudes de la personne atteinte.
Voir Apraxie Voir ApathieLa 1ère à apparaître chez le fœtus, elle est la dernière à disparaître. Il s’agit d’une empreinte d’émotion s’alimentant de moments du quotidien. Ces petites satisfactions participent de manière inconsciente à notre qualité de vie et contribuent à notre sentiment de bien-être, de sécurité et d’estime personnelle.
C’est la mémoire des connaissances générales sur le monde. Elle est rattachée au sens, à la définition, à la fonction et nous permet d’identifier, catégoriser, contextualiser les personnes et choses qui nous entourent.
Voir Agnosie Voir AgnosieC’est la mémoire de notre histoire personnelle, marquée par des événements successifs. Avec la maladie, la personne peut se rappeler d’événements de sa vie sans pouvoir toutefois les rattacher à une chronologie.
La personne recule en âge et sa réalité ne concorde plus avec celle de son entourage. C’est pourquoi il est important de se demander à quelle période de sa vie la personne est rendue. Quelles personnes peuplaient sa vie à cette époque? Où vivait-elle alors? Se reporter et se fier à l’histoire de vie de la personne pour pouvoir communiquer avec elle.
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