Routine

Pourquoi?

La mémoire à court terme est une des premières mémoires touchées par les troubles neurocognitifs. Ainsi, la personne n’arrive plus à se rappeler de ce qu’elle a fait et de ce qui s’est produit dans sa journée. Elle a alors besoin d’un soutien afin de structurer ses journées, avec des temps précis dédiés à certaines activités.

Aussi, les fonctions exécutives de la personne touchée par des troubles neurocognitifs sont également modifiées, et plus précisément, sa capacité de planification. Elle n’arrive plus à se projeter dans le futur, s’imaginer ce qui va se produire, et c’est pourquoi, une certaine structure et planification simple peut l’aider à
avoir un quotidien constant.

Enfin, il est possible qu’elle soit désorientée dans le temps. Lui donner des repères par le biais de quelques activités porteuses de sens et
liées à des moments précis de la journée, peut lui apporter de la stabilité.

Instaurer une routine

• Peu importe l’évolution de la maladie, la routine peut aider une personne touchée par des troubles neurocognitifs à vivre sa journée de façon prévisible. Lui offrir une journée remplie de familiarité peut être facilitante autant pour elle que pour l’entourage.
• Les proches peuvent avoir des appréhensions quant à la répétition et de la fréquence des activités. Pourtant, la routine peut contribuer à maintenir les capacités préservées de la personne, créer des automatismes et un sentiment de sécurité.

Créer des repères

• En disposant des supports visuels.
• Par le biais d’options auditives telles que des alarmes pour des moments précis de la journée (pour la prise de médicaments par exemple ou marquer le début d’une activité)
• En effectuant des listes de tâches ou d’étapes qui permettent à la personne aidée de bien suivre le déroulement d’une activité (elles peuvent être à cocher).
• En créant des boîtes de tâches (exemple pour brosser les dents, préparer le café)
• Grâce à des calendriers personnalisés.